Les recours en cas d’erreur médicale

Vous avez contracté une maladie nosocomiale lors d’un séjour en établissement de soins ? Une erreur de diagnostic a provoqué des complications de votre état de santé ? En cas d’accident médical, des possibilités d’agir existent.

L’accident médical est un imprévu au cours d’un acte de soins, de prévention ou de diagnostic. Cet évènement entraine un dommage anormal pour le patient au regard de l’évolution de son état de santé. Il peut s’agir d’une maladie nosocomiale, d’un aléa thérapeutique, d’une faute ou d’une erreur médicale.

L’indemnisation du préjudice

Lorsque cela est possible, l’accord à l’amiable  permet de bénéficier de l’assurance responsabilité professionnelle du  professionnel de santé. Une expertise évalue alors les fautes éventuelles, et les préjudices qui en découlent.

 

 

Autre solution possible, la Commission de Conciliation et d’Indemnisation (CCI) est chargée de se prononcer sur l’éventuelle indemnisation des victimes d’accidents médicaux. Le recours à la CCI, indépendante en terme de procédure et d’expertise médicale, permet un examen des situations souvent plus rapide que devant les tribunaux.

Enfin il est possible de saisir la justice avec un avocat, via le Tribunal de Grande Instance ou le Tribunal Administratif (suivant le cas d’un préjudice dans un établissement privé ou public).

La sanction du professionnel ou de l’établissement

Dans les établissements du public et du privé il existe la Commission des usagers (CDU), ex CRUQPC). Les associations de défense des usagers sont aussi de bons interlocuteurs.

En cas de manquement déontologique d’un professionnel de santé (non-respect de l’obligation d’information préalable aux soins par exemple), c’est le conseil de l’Ordre du professionnel qu’il convient de saisir. Après une conciliation, l’Ordre peut prononcer une sanction disciplinaire à l’encontre du professionnel fautif.

Le but recherché peut être  la sanction pénale, c’est-à-dire une peine prononcée par l’Etat (emprisonnement, amende, etc.). Dans ce cas, la plainte se fait auprès de la gendarmerie ou du commissariat de police.  Pour que la responsabilité pénale du professionnel soit engagée, il faut qu’il ait commis une infraction prévue au Code pénal (violences physiques, euthanasie, contamination par transfusion sanguine, exercice illégal de la médecine etc.)

 

 

Vous souhaitez mieux connaitre vos droits dans votre situation ou vers qui vous diriger en fonction du litige. Prenez contact avec un conseiller par mail ou par téléphone, afin d’être accompagné dans vos démarches.