Le congé de proche aidant
Vous aimeriez être davantage présent auprès d’un proche en perte d’autonomie ?
Certaines périodes de la vie imposent de changer de rythme pour prendre soin de nos proches…
Le congé de proche aidant permet de diminuer son activité professionnelle ou de la suspendre temporairement, afin de s’occuper d’un membre de sa famille, ou bien d’un proche qui n’en fait pas partie.
Vous travaillez et l’un de vos proches est en situation de handicap ou de perte d’autonomie ? Pour vous aider à faire face, un conseiller peut vous accompagner pour faire le point sur votre situation, identifier les dispositifs et les acteurs de proximité susceptibles de vous aider.
À qui s’adresse ce type de congé ?
Vous pouvez solliciter ce congé pour vous occuper d’un conjoint, d’un parent, d’un enfant et plus largement d’un proche ne faisant pas partie de votre famille, mais avec lequel vous entretenez des liens étroits et pour lequel vous venez en aide de manière régulière et fréquente.
La personne aidée doit résider en France de façon stable et régulière.
À noter : le proche aidé peut vivre dans un établissement ou habiter chez quelqu’un qui n’est pas le salarié aidant.
Vous envisagez de suspendre votre activité pour vous consacrer à un proche ? Pour faire le point sur les différentes options qui s’offrent à vous et les démarches associées, vous pouvez contacter un conseiller, par mail ou téléphone.
Un dispositif très ouvert
Le congé de proche aidant est ouvert aux salariés du secteur privé, sans condition d’ancienneté.
À noter : Ce congé est également accessible aux agents de la fonction publique.
En savoir plus sur le site du service public : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F35001
D’une durée de trois mois, il est renouvelable mais ne peut excéder une année sur l’ensemble de la carrière du salarié.
Sous réserve que l’employeur donne son accord, ce congé peut être utilisé de manière fractionnée ou bien transformé en période d’activité à temps partiel.
Pour bénéficier d’un congé de proche aidant, le salarié doit adresser un courrier à son employeur un mois à l’avance pour l’informer de ses intentions de suspendre son activité professionnelle. En cas d’urgence (attestée par un certificat médical), ce délai peut être ignoré.
Pour en savoir plus sur les modalités du congé et les démarches à entreprendre, sollicitez l’un de nos conseillers.
Droits et devoirs du proche aidant
Durant le congé, le contrat de travail est suspendu et le salarié ne peut donc pas exercer une autre activité professionnelle, à moins que le bénéficiaire du congé ne soit employé par la personne aidée, percevant l’aide personnalisée d’autonomie (APA) ou la prestation de compensation du handicap (PCH).
Pendant la période de congé, le salarié conserve ses droits à la formation et ses avantages liés à l’ancienneté. Il bénéficie également de ses droits à la protection sociale (remboursement des soins, indemnités journalières en cas de maladie, etc.). À l’issue du congé, le salarié retrouve son emploi avec une rémunération au moins équivalente.
Depuis le 30 septembre 2020, le salarié en congé proche aidant peut demander à la CAF une allocation journalière du proche aidant (AJPA). Cette allocation vise à compenser une partie de la perte de salaire, et est accordée dans la limite de 66 jours sur l’ensemble du parcours professionnel du salarié.
À noter : le salarié doit prévenir son employeur au moins 48 heures avant le début de chaque période de congé, sauf en cas de dégradation soudaine de l’état de santé du proche aidé.
Vous aimeriez prendre un congé, mais vous vous interrogez sur les conséquences que cela peut avoir pour votre travail ? Pour faire le point sur votre situation, connaître vos droits et trouver une solution vous permettant de conjuguer au mieux vos préoccupations personnelles et professionnelles, interrogez l’un de nos conseillers.