Le congé de présence parentale

Un enfant gravement malade, accidenté ou handicapé peut avoir besoin d’une présence soutenue à ses côtés. C’est le rôle du congé de présence parentale que de faciliter la disponibilité d’un parent auprès de son enfant.

Une réserve de jours à utiliser au besoin

Le congé de présence parentale permet de bénéficier d’une réserve de jours de congés, utilisée pour s’occuper d’un enfant à charge. Il n’y a pas de condition d’ancienneté pour pouvoir solliciter ce congé. Le congé de présence parentale est attribué pour une période de plusieurs mois. La période initiale est définie dans le certificat médical établi. Le bénéficiaire utilise cette réserve de temps en fonction de ses besoins, en une ou plusieurs fois.

Le congé peut être prolongé si l’état de santé de l’enfant le justifie. Il peut aussi être renouvelé en cas de rechute ou de récidive. Il est possible d’interrompre le congé en cas de diminution importante de revenus.

Vous vous interrogez sur vos droits en nombre de jours accordés . Ces jours ne suffisent pas pour vous permettre d’être disponible ? Contactez un conseiller Lafayette Entraide par mail ou par téléphone pour y voir plus clair et rechercher d’autres alternatives.

Un dispositif pour les salariés du privé et de la fonction publique

Des spécificités existent selon les cas :

– Le contrat de travail du salarié du privé est suspendu et il n’est plus rémunéré par l’employeur. Le salarié conserve ses droits à la formation et ses droits à la protection sociale. À l’issue du congé, le salarié doit retrouver son emploi précédent ou un emploi similaire avec une rémunération égale.

– L’agent de fonction publique ne cumule pas de congés annuels et sa rémunération cesse. Par contre, le temps de congé est pris en compte pour la retraite, ainsi que pour le calcul de l’ancienneté et de l’évolution de carrière. Les conditions de réintégration divergent selon le statut de l’agent : fonctionnaire ou contractuel.

Selon les cas, l’absence de rémunération peut être en partie compensée par l’allocation journalière de présence parentale (AJPP).